Les voies métriques en Franche-Comté

Département du Doubs

Le matériel roulant des Chemins de Fer du Doubs (C.F.D.). [en cours d'écriture]

Le réseau dit des "Chemins de Fer du Doubs", s'est constitué en 1930 avec le regroupement des compagnies des Chemins de Fer du Doubs, de l'Andelot à Levier et du Pontarlier à Mouthe & extensions. Cette fusion, réalisée afin de centraliser l'exploitation, a abouti au regroupement d'un grand nombre de types de matériels roulants, plus ou moins hétéroclites, qui font la richesse de ce réseau. L'incorporation en 1949 des Chemins de Fer Régionaux de Franche-Comté contribuera encore à enrichir cet inventaire à la Prévert.

Département du Jura

Histoire du réseau des Chemins de Fer Vicinaux (C.F.V.) (1898-1950).

Ce réseau relativement important (xx km), construit afin de désenclaver le premier plateau jurassien, s'est constitué lentement, de 1898 à 1927. L'exploitation, divisée entre le réseau dit de Lons-le-Saunier, exploité à la vapeur, et celui dit de Champagnole, exploité en traction électrique, devient dès les années 1920 déficitaire (comme dans bon nombre d'autres départements français), et conduit progressivement à l'abandon de la voie ferrée. La deuxième guerre mondiale prolonge quelque peu la durée de vie de ce réseau, qui disparait totalement en 1950.

Histoire de la ligne de Salins à Andelot (S.A.) (1928-1934). [encore en construction]

Cette petite ligne de 12 km, désirée depuis la deuxième moitié du XIXème siècle, n'est déclarée d'utilité publique qu'en 1912, et sa construction fortement compromise par la Première Guerre Mondiale. Finalement achevée à la fin des années 1920, elle ne survit que 6 ans à cause de son important déficit, de son manque de trafic, ainsi que des coûteux travaux d'entretiens de la plateforme, nécessités par les nombreux mouvements de terrains de la région.

À venir : histoire de la ligne de Morez à La Cure (M.L.C.) (1921-1958).

Cette ligne de 12 km, ne doit son existence qu'à la volonté de nos voisins suisses de relier Nyon à la frontière française. Le terminus choisi de La Cure étant un cul-de-sac économique et touristique à l'époque, le prolongement de cette ligne vers Morez semblait une évidence pour la viabilité de la section comprise entre St Cergues et La Cure. La construction, lancée en 1914, est achevée sous l'impulsion de la Société Dyle & Bacalan, qui reprend les travaux dès 1918. La ligne ouvre en 1921, et vivote jusqu'en 1929, le déficit n'incitant pas l'exploitant à assurer le développement de la ligne. La reprise par le département dès 1930, qui crée en 1932 une régie départementale, permet (sous l'impulsion de l'exploitant du tronçon suisse) le développement de la ligne. Celle-ci ferme en 1958, à cause d'un déficit grandissant, et surtout du tracé établi en accotement routier sur la majeure partie du parcours.

copyright Elie Mandrillon 2005